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| Mijnheer Charles-Henri de Harveng (Charles-Henri Joseph) | ||||||||||||||||||||||||||
| Geboren te Mons op 08/01/1861. | ||||||||||||||||||||||||||
| Biografie | Charles fit ses études au pensionnat St Ferdinand, à Jemappes, puis à l'école des mines de Mons et il en sortit en 1880 avec son diplôme d'ingénieur. Au cours de cette même année, il entra aux charbonnages du Levant du Flénu. Il obtenait en 1883 le titre de sous-ingénieur ; en 1886, d'ingénieur divisionnaire ; en 1894, d'ingénieur principal et il devenait, en 1909, le directeur gérant de la société, l'une des plus importantes du Borinage. Il contribua puissamment à la transformation des installations minières tant du fond que de la surface ; sous sa direction fut créé le siège d'exploitation établi au lieu-dit « des Heribus », à Cuesmes. Il fut nommé vice-président de l'Association Houillère du Couchant de Mons et président de la Caisse Commune d'Assurance de ce même bassin. En 1908, il fut fait chevalier de l'ordre de Léopold et, en 1909, il reçut la rosette d'officier de la couronne avec étoile d'argent. Lorsque éclata la guerre de 1914, Charles, que sa situation retenait à Cuesmes, donna une nouvelle preuve de son initiative en installant avec le concours de Mme Van der Ton de Ghlin une ambulance dans les locaux de l'athénée royal de Mons où l'on reçut un grand nombre de blessés lors des batailles de Mons, le 23 août, et de la Marne, le 8 septembre 1914. Il avait entrevu les graves conséquences de la pénurie de vivres pour la classe ouvrière et il accepta la présidence du bureau des récoltes du Hainaut, s'occupant inlassablement de diverses oeuvres d'alimentation et de secours, et organisant, avec sa femme et ses filles, une assistance efficace aux réfugiés français ; enfin, dans la journée du 10 novembre 1918, tandis qu'éclataient autour d'eux un grand nombre d'obus, ils eurent la satisfaction d'offrir l'hospitalité au général Morisson, commandant toute l'artillerie canadienne. Six mois après l'armistice, leur demeure hospitalière hébergeait encore le corps d'officiers canadiens qu'ils avaient accueilli le 11 novembre. | |||||||||||||||||||||||||
| Octavie Le Bailly (~1864-) | |||||||||||||||||||||||||
| En hun kinderen |
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