Monsieur Guy Ier de Levis (Guy )
Né à en 1189. Décédé à en 11/1233. Enterré à .
BiographieSeigneur de Lévis-Saint-Nom en Yvelines ,Seigneur de Mirepoix en Ariège (1229-1233),Maréchal des armées du roi de France,Seigneur de Lagarde
Naissance
Maréchal de l'armée de Louis VIII durant la croisade contre les albigeois. Au traité de Paris en 1229, il reçoit la seigneurerie de Mirepoix (voir aussi le château de Lagarde), entérinant ainsi la situation mise en oeuvre par Simon de Montfort en 1209. Gui de Lévis 1er 1209 -1233 . Fils de Philippe de Lévis 1er seigneur de Lévis. Né avant 1190. Participe comme lieutenant de Simon de Montfort à la croisade contre les albigeois. En récompense des services accomplis il recevra le fief (50km x 46km) de Mirepoix et de Lagarde, les titres de Maréchal d'Albigeois, de seigneur de Mirepoix et de Montségur et le titre héréditaire de Maréchal de la Foi. Épouse Guiburge fille de Simon de Montfort Pendant que la postérité de trois de ses frères s'éteignait, ou du moins tombait dans l'oubli; car à dater de la seconde moitié du treizième siècle on ne rencontre plus sur elle aucune espèce de renseignements, Gui de Lévis, premier du nom, second fils de Philippe et d'Élisabeth, devenait le chef de toutes les branches nouvelles de son illustre maison, dont la descendance s'est perpétuée jusqu'à nos jours. Gui de Lévis avait acheté de la famille Fer-d'Asnois une charrue de terre et les deux tiers d'une dîme que, dès l'an 1196, il donna, avec une certaine portion de bois, à Gui, curé de Maincourt, pour y fonder un établissement religieux qui devint l'abbaye de Notre-Dame de la Roche. Il fut, avec Hermoyn de Rochefort et Nicolas de Maule, témoin d'une charte que Simon de Neauphle donna, l'an 1200, à Paris, au prieuré de Bazainville, auquel il avait déjà fait des donations considérables en expiation du meurtre qu'il avait commis sur le seigneur de Maurepas '. En 1201, du consentement de Guiburge, sa femme, il donna encore à la congrégation qu'il avait fondée une rente de trois muids de blé sur sa dîme des Loges, et de trois muids de vin dans ses vignes de Marly; plus, dans la paroisse de Lévis, la grange du Pommeret et une autre charrue de terre contiguë à la première*. Au mois de mars de l'année suivante (1202), conjointement avec Renaud de Cornillon, prévôt de Pariss, qui n'est acqué- reur que d'un quart seulement, et avec Mil on de Lévis, son frère aîné, il achète de Hugues, abbé de Saint-Denis, toute la partie de la coupe de la forêt de Saint-Denis, située au-dessus de la rivière d'Yvette ', appartenant à la manse abbatiale, et d'un autre bois appelé de la Crenne *, moyennant la somme de huit cents livres payables en sept annuités, au terme de la Saint-Jean-Baptiste. Les bois devaient être exploités, vendus et enlevés dans cet espace de sept ans; Philippe de Lévis, avec Ferry de Palai- seau, Ferry de Villetain et Baudouin de Ville-Parisis, s'était constitué piége et caution3 du prix de l'acquisition faite par ses deux fils, c'est- à-dire des trois quarts de la totalité*. C'est un fait curieux à constater que de voir des seigneurs de cette importance se livrer, au commencement du treizième siècle, à des opérations commerciales Gui de Lévis figure, avec Pierre et Guillaume Mauvoisin, au nombre des témoins de diverses donations faites par Geoffroy de Neauphle-le-Château, tant à l'abbaye des Vaux de Cernay qu'à divers autres établissements religieux*. Tels sont les premiers documents par lesquels nous soit révélé ce personnage, qui dans la suite devait parvenir à un si haut degré de célébrité. Ils nous font connaître quelques détails curieux de sa vie privée, nous le montrent acquérant des biens dans le voisinage de son lieu natal, se livrant à l'exploitation des bois pour occuper les loisirs de sa virilité et pour augmenter ses richesses, dont il faisait et devait faire encore un si pieux usage en fondant et dotant des monastères. Gui ne fut jamais seigneur de Lévis; il ne posséda que sa part héréditaire dans cette terre patrimoniale, dont lui, ses descendants et tout le reste de sa famille portèrent toujours le nom; mais dont la seigneurie dominante était échue à Milon, son frère aîné, lequel devait la transmettre à Marguerite, sa fille unique, et à Jean de Nanteuil, son gendre, comme le prouvent plusieurs chartes du Cartulaire de l'abbaye de la Roche *. Il possédait à divers titres quelques autres biens dans la paroisse de Lévis; il était, comme son père et ses frères, vassal de la riche et puis- sante abbaye de Saint-Denis ', à cause de sa portion dans ce grand triage de forêt qui conserve encore le nom de bois des Maréchaux, et tenait des terres en censive du même monastère. Il possédait en outre des vignes à Mari y et des dîmes importantes aux Loges % d'autres dîmes à Doinvilliers et à la Villeneuve, près de Chevreuse, qu'il tenait en fief de Matthieu de Marlys; enfin il était suzerain de Ferry de Macy *, mais sa seigneurie ne nous paraît pas avoir dû jamais s'étendre jusqu'à Villeneuve-le-Roi, comme l'a pensé l'un de nos érudits les plus distingués5. Nous arrivons à l'époque où l'hérésie des Albigeois, faisant de rapides progrès dans le Languedoc, inquiétait vivement le clergé et donnait au pape Innocent III le prétexte de faire prêcher une croisade, dans laquelle il s'efforçait de faire entrer Philippe-Auguste, les princes, les chevaliers français et les principaux souverains de l'Europe. L'appel du souverain pontrfe eut un écho retentissant surtout dans cette partie de l'Ile-de-France dont sont formés aujourd'hui les arrondissements de Rambouillet et de Versailles. La croisade y trouva en effet l'un de ses plus fervents apôtres dans la personne de Gui, abbé des Vaux de Cernay, et son chef le plus redoutable dans celle de Simon de Montfort, ses champions les plus vaillants dans celles des Gui de Lévis, des Matthieu, des Bouchard de Marly, des Mauvoisin, des Richebourg, de Pierre de Voisins, de Simon et de Robert de Poissy, et de tant d'autres chevaliers dont ce n'est pas ici le lieu de rappeler les noms. Source : Cartulaire de Notre-Dame de la Roche (enrichi de notes, index, ...) par Auguste Moutié, Paris, 1862.
Notes concernant l'union
Union avec Guiburge de MONTFORT
Guiburge de Montfort fille de Simon IV de Montfort et d'Amicie de Leicester, épouse Guy de Lévis mort en 1223 seigneur de Lévis et Mirepoix, fils de Philippe et d'Elisabeth. p 26 tome 1 leportier
Afficher cette unionAfficher cette union Guiburge de Montfort (~1180-)
Dont
Guy II de Levis (1209-1261) Afficher cette unionAfficher cette union Jeanne de Bruyeres (1216-1269) Voir leurs descendants


Source 1 sylvie351
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